Pas encore le courage de relire nos échanges de sms
Coucou Emilie. Tu vois mon amour, une année et quelques jours se sont écoulés depuis que tu nous a quittés (c’est pas sympa de ta part d’ailleurs, je devrais te punir pour la peine subie… si seulement je le pouvais), et si je crois déjà avoir touché le fond de ma peine (quel égoïsme que de parler de moi je trouve), j’ai souvent pensé à relire nos échanges de sms ou encore nos messages sur Facebook. Mais ton papounet adoré en est bien incapable pour le moment. Je pense que nos “Je t’aime” échangés apparaitraient une ligne sur deux, au minimum. Malade ou pas, qu’est-ce qu’on se l’est dit qu’on s’aimait ma Emilie d’amour ! Pas un échange ne se terminait pas par un “Je t’aime”.
Par sms ou sur FB, je ne me rappelle pas – et je n’ai surtout pas le courage d’aller vérifier, mais tu nous a écrit vers la mi-octobre, à Choue ta belle-mère adorée, ton grand frère chéri et à moi que tu nous attendais à Bruxelles, dans ta seconde maison. Si tu savais, ma belle Emilie, comme il a été difficile, cette fois-ci et plus que jamais, de prendre le volant depuis La Baule sachant, Vanessa et moi (Lucas a toujours été mis à l’écart de ton cancer incurable), que nous allions vivre nos derniers jours à tes côtés, nos dernières heures ensemble. “A plu” les je t’aime ! “A plu” d’Emilie ! “A plu” rien du tout !
Signez la pétition : “Un mot pour désigner le parent d’un enfant mort”
Je t’aime Emilie de ma vie, de mon coeur, de la Terre à la Lune multiplié par la physique quantique…
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