500 enfants ou adolescents meurent chaque année du cancer
Le cancer n’épargne pas non plus les enfants, adolescents et jeunes adultes. Le cancer pédiatrique peut toucher tout le monde.
Chaque année en France, ce sont 500 enfants qui meurent d’un cancer qui n’a pas pu être guéri. Chaque année en France, ce sont 2 500 nouveaux cas de cancers pédiatriques qui sont diagnostiqués, sur les 400 000 cas de cancers déclarés. Sont intégrés les 1 000 cas chez les jeunes adultes âgés 20 à 25 ans.
Le cancer représente ainsi la première cause de décès par maladie chez l’enfant.
Près de 2 enfants par jour décèdent d’un cancer.
Ce sont des maladies rares, souvent très différentes des cancers des adultes, pour lesquelles des recherches particulières doivent être menées, qui peuvent notamment justifier d’essais cliniques spécifiques, sur des molécules innovantes, des thérapies ciblées ou les immunothérapies.
L’article L. 1121‑7 du code de la santé publique encadre précisément les conditions dans lesquelles les mineurs peuvent être sollicités pour se prêter à des recherches cliniques. Or, l’interprétation de ces dispositions par les comités de protection des personnes, CPP, est fréquemment restrictive et les refus opposés aux demandes d’essais peuvent s’avérer dommageables pour les enfants cancéreux, ou tout du moins, causes de retard dans l’utilisation de traitements innovants.
L’amendement N°AS24, qui a reçu le soutien d’Associations de parents d’enfants malades et des oncologues – les professeurs Norbert Ifrah, président de l’INCa, ou Gilles Vassal, directeur de la recherche clinique de Gustave Roussy – vise en conséquence à assouplir les conditions dans lesquelles les recherches cliniques sur enfants peuvent être autorisées en mentionnant précisément la recherche en cancérologie.